Depuis tes débuts, les choses ont changé.

Ton activité a évolué, toi aussi !

Avant, tu écrivais des livres, tu animais des stages, tu recevais en consultation…

Maintenant, tu as un business !

Tu sais que tu peux le créer à ton image, et changer ce qui ne te convient pas.

Tu t’intéresses au marketing et tu aimes ça.

Le contenu que tu produis plaît, et tu prends plaisir à le préparer.

Ce qui n’a pas changé ? Tu as toujours autant d’idées !

  • Et certes une nouvelle idée d’un côté ça donne de l’énergie, de l’autre vu que tu en as beaucoup : peut-être que tu te donnes beaucoup de travail, avec parfois le sentiment de t’éparpiller ? Peut-être que tu sens que tu t’épuises parce que ton contenu n’est pas assez percutant et qu’il pourrait l’être d’avantage si tu simplifiais et que tu y mettais de la stratégie ?
  • Parce que franchement, ce n’est pas si difficile pour toi de produire du contenu au kilomètre. Tu aimes ce que tu fais. Tu as plein d’idées. Tu connais tes clients. Tu connais ton audience. Tu sais comment écrire un truc qui leur plaît mais voilà – au bout d’un moment…refaire sans arrêt les choses sans capitaliser sur le travail déjà effectué, ça épuise. D’ailleurs, le nombre d’articles, vidéos, photos que tu as faits ces 2 dernières années, tu serais bien en peine de les compter (n’est-ce pas?).
  • C’est pour que ça m’exaspère quand je vois tous ces conseils d’être présent partout pour diffuser du contenu gratuit tout azimuts au nom du content marketing. Arg ! Certes dans « content marketing », y a « content » donc contenu. Mais l’outil, c’est le contenu. Pas le réseau social que tu utilises, ni le format de ton contenu. Ton contenu est un outil à partir du moment où tu le conçois comme tel, et où tu t’en sers comme tel.

[clickToTweet tweet= »Dans content marketing, y a ‘contenu’. Mais l’outil, c’est le contenu. Pas le réseau social ! » quote= »Dans content marketing, y a ‘contenu’. Mais l’outil, c’est le contenu. Pas le réseau social ! »]

  • On va justement voir tout ça ! De ton côté en tout cas : c’est bon le contenu tu sais en produire plein (et tu as une liste d’idées sans fin) MAIS articles, vidéos, podcasts, images, c’est du gratuit.
  • Et une masse de bon contenu gratuit qui plaît ne garantit pas de résultats sonnants et trébuchants. Tu peux avoir une grosse communauté + un trafic de malade et pas vraiment l’impact correspondant sur tes ventes. Même si tu envoies déjà régulièrement des mails je veux dire. Et que ces mails plaisent.
  • Pourquoi ? Parce que ton business évolue, toi aussi, ton audience aussi. Tout bouge et A BESOIN DE BOUGER. Donc là où tu as le plus d’impact c’est quand tu fais bouger les choses et les gens, quand tu les fais réfléchir, progresser avant même qu’ils n’achètent quoi que ce soit : la relation client ne se limite pas au passage en caisse !
  • Donc : tu n’as pas besoin de plus d’idées. Le challenge au stade où tu en es, c’est de les sélectionner + affiner + structurer. Stratégiquement. Pour un contenu plus percutant. Qui te démarque. Te permet de mieux cibler tes clients. Affiner ton message et mieux le faire passer. Et bien sûr : qui impacte tes ventes !

Alors comment écrire le bon article, le bon mail, pour les bonnes personnes ?

Je pourrais écrire un livre sur le sujet ! Oh mais attends, je l’ai fait !

  • Ecrire un bon article (ou le bon mail) entendons-nous, ce n’est pas « juste » une bonne idée améliorée de copywriting bien ficelé avec des puces ou des titres qui démangent tellement ça donne envie de cliquer et un sentiment d’urgence perpétuellement renouvelé.

[clickToTweet tweet= »Un bon contenu ce n’est pas ‘juste’ une bonne idée améliorée de copywriting bien ficelé !  » quote= »Un bon contenu ce n’est pas ‘juste’ une bonne idée améliorée de copywriting bien ficelé ! « ]

Evitons le qui proquo : les techniques de copywriting, les dates limites, les promotions oui c’est utile mais je préfère que tu les utilises en cerise sur le gâteau et que tu travailles d’abord sur le fond de contenu pour que tes clients soient vraiment contents d’avoir acheté. Que leur achat chez toi soit une dépense prévue, anticipée, attendue – c’est comme ça qu’ils profitent vraiment de leur achat, et que ton travail ne devient pas le produit téléchargé qui dort dans l’ordi, la séance de réfléxologie dont on ne profite qu’à moitié, la dépense qu’on regrette le lendemain matin.

  • Comment écrire le bon article alors ? J’y viens j’y viens ! Comme on a déjà vu, c’est l’étape qui fait le bon article, pas l’idée. Quel que soit ton lecteur ou abonné préféré, en fonction du stade où il en est par rapport à ses problématiques et envies dans ton domaine, il y a des obstacles qui le bloquent et qui viennent de ce qu’il a déjà lu, vu, entendu, fait, testé, essayé, pensé, ressenti…Tu vas donc utiliser ton contenu pour le guider du point A où il est en au point d’arrivée B où il est devenu un client potentiel. En résumé : « une ligne éditoriale, c’est un scénario » comme l’a si bien dit Thomas Hammoudi.
  • Selon le lecteur/abonné que tu as en face et le stade où il en est, tu peux traiter une même idée de plein de manières différentes, et pour commencer, tu as besoin de ? Son attention. L’attention, c’est la monnaie d’aujourd’hui. Parce qu’il n’y a jamais eu autant de contenu et que chacun sait bien que si on n’a pas l’attention de quelqu’un, bah il écoute pas.

[clickToTweet tweet= »‘L’attention, c’est la monnaie d’aujourd’hui’ #pic #contenu » quote= »‘L’attention, c’est la monnaie d’aujourd’hui’ #pic #contenu »]

  • Alors certes tu peux avoir l’attention de quelqu’un en parlant plus fort que les autres (perso je n’aime pas du tout ce type d’approche du content marketing qui voit le web comme un mégaphone à disposition des vendeurs :-).
  • Mais ce qui est plus intéressant, c’est d’attirer l’attention de quelqu’un parce que ton contenu l’intrigue : c’est différent ce qu’il peut lire ailleurs – ou c’est abordé différemment – du coup tu lui permets de voir les choses autrement, de revenir sur certaines idées préconçues, de dépasser des idées reçues, des obstacles qui le bloquent (et qu’il ne voit pas forcément).

[clickToTweet tweet= »‘ Rien ne sert de parler plus fort que les autres, mieux vaut intriguer à point’ #sortirdulot » quote= »‘ Rien ne sert de parler plus fort que les autres, mieux vaut intriguer à point’ « ]

En d’autres termes ?

Ton lecteur/abonné, tu le fais bouger.

Progresser.

Evoluer.

Des exemples concrets de bon content marketing?

Voici des sujets super bien traités (par mes clientes adorées ^_^), sur des thèmes différents : business, parentalité, photographie, organisation…Pour le 1er stade : attirer l’attention du lecteur, pour les bonnes raisons (intemporelles, non polémiques)

  • Chez Lyvia Cairo, la débloqueuse. Elle sait bien que ce qui bloque les entrepreneurs est rarement lié aux circonstances. Et que la plupart des conseils publiés sur le sujet encouragent à croire à tout contre ventes et marées : elle traite donc le sujet avec 7 signes que tu ne vas pas y arriver. Mieux : chaque point traité renverse une idée reçue ou un comportement automatique chez ses lecteurs. Brillant !
  • Chez Eléonore Bridge. Qui a un tas de casquettes et des semaines hyper bien remplies : photos, voyages, boîte à faire tourner avec employés dedans, worshop organisation…c’est une grosse flegmarde qui accueille à bras ouverts les pros de la procrastination :-D Pourquoi ? Parce que comme elle le dit si bien, tu ne trouveras jamais chez elle d’article du style « mes 10 astuces anti-procrastination ». C’est justement pour avoir le temps d’avoir du temps ha ha qu’elle met en place des processus et des systèmes qui lui font gagner des heures chaque semaine.
  • Chez Hélène Bonhomme. Hélène a des jumeaux de 4 ans au moment où j’écris ces lignes. Et avoir 2 enfants en même temps bah, c’est pas si rose que les publicités sur la maternité ! Aujourd’hui elle aide les mamans qui sont prêtes à sortir la tête de l’eau, prendre du recul sur leur quotidien et aimer leur vie telle qu’elle est. Or un méga problème quand on a des enfants en bas âge et qu’on cumule les nuits sans sommeil avec les responsabilités infinies de la journée c’est qu’on essaie de prendre son mal en patience et on se dit « ça ira mieux plus tard ». Bah non, écrit Hélène : « Non non, ça n’ira pas mieux plus tard « . ça peut être complètement dur + imparfait mais fabuleux maintenant.
  • Chez Anne-Solange Tardy. Anne-Solange est auteure, co-fondatrice d’un beau jour et entre autres : photographe. Les images qu’elles publient sur son blog et sur Instagram sont si belles que tu te dis « Wow ! » et juste derrière tu penses « j’y arriverais jamais, faut vraiment avoir le talent d’Anne-Solange et un appareil photo de malade pour y arriver ». Sauf qu’en vrai, elle a commencé par des photos bien pourries comme toi et moi (comme moi en tout cas), avec son téléphone portable. Et que c’est toujours avec son téléphone qu’elle immortalise avec gratitude les beaux moments de son quotidien. D’où ses articles  « Vous n’avez aucun talent ? C’est mieux ! » et « Libérez le génie qui se trouve au fond de votre poche« .

A chaque étape, ton lecteur/auditeur/abonné progresse et se rapproche du moment où il peut devenir client pour les bonnes raisons. Si – et seulement si – c’est bien dans cette optique que tu utilises stratégiquement ton content marketing. Alors, pour commencer :

Au stade 1, tu as besoin de l’Attention de ton interlocuteur (si tu as bien suivi : les 4 exemples ci-dessus sont des exemples de stade 1).

Ensuite, tu as besoin de garder cette attention-là, de l’intéresser à ton approche (stade 2).

Une fois que c’est bon, tu as besoin de lui donner envie d’y arriver (stade 3 : il peut t’écouter et adorer ta vision des choses mais croire que ça ne va pas marcher pour lui ou elle par exemple).

Ensuite, tu dois lui donner envie d’agir (stade 4).

Et là, il arrive au dernier stade : celui où il envisage d’acheter ce que tu lui proposes.

Un exemple de déroulement de séquence ? Okay :-)

Content marketing appliqué : exemple de séquence !

  • Imaginons que tu es coach de vie ou thérapeute. Et que tu utilises particulièrement des techniques de respiration consciente pour aider tes clients à résoudre des problématiques de parentalité, de couple, de carrière. Là, ton client a des relations conflictuelles avec ses enfants. Compte tenu de ses traits de personnalité, centres d’intérêts etc, c’est potentiellement un de tes clients préférés MAIS pour commencer il y a un problème. Que ton content marketing va te permettre de régler : allons-y !
  • Pour réussir à se faire obéir sans crier, ton futur client préféré de stade 1 cherche aujourd’hui des manières efficaces de punir ses enfants (jusqu’à présent, ça n’a pas marché). Toi : tu sais qu’il cherche dans la mauvaise direction parce qu’il n’en connaît pas d’autres et que ce n’est pas dans la punition qu’il va trouver sa solution. Mais lui/elle ne le sait pas. Problème :  ton super atelier pour les parents qui ont exactement ce type de problématique, il/elle ne va même pas se sentir concerné-e ! Si ce que ce parent cherche, ce sont des idées de punition, il va craindre d’être laxiste s’il suit tes conseils. Il aura peur que son gamin en pâtisse et devienne intenable. Donc il ne va pas t’écouter. En revanche, si tu écris un article qui montre par A + B que c’est la discipline punitive qui est à l’origine des comportements qui posent problème à son gamin, là il va commencer à tendre l’oreille. Il passe au stade 2.
  • Il est encore fragile au stade 2 : sa nouvelle vision des choses est jeune, encore trop frêle pour que tu puisses lui parler de solution. L’effort est trop grand, ça va être trop laborieux compte tenu de sa nouvelle motivation encore vacillante. Ton objectif à ce stade ça va être de nourrir sa motivation. Par exemple, montre lui ce que ça donne, via des études de cas ou des études tout court d’ailleurs qui montrent comment ça se passe aujourd’hui pour des personnes à qui il peut s’identifier parce qu’ils avaient les mêmes problèmes que lui il n’y a pas si longtemps !
  • Au stade 3 il se sent mieux, il  a une nouvelle vision des choses, il est plus motivé dans la recherche active de solutions. Attention, l’obstacle sur lequel il risque de bloquer à ce stade, c’est lui-même. Il peut tout à fait être d’accord avec ta vision des choses, te faire confiance, rêver devant ce qui est devenu possible pour d’autres et se dire : c’est génial, j’adore, le problème c’est que ça ne marchera jamais pour moi. Ton objectif à ce stade c’est qu’il se sente capable d’y arriver. Mets en avant ton analyse de sa situation. C’est comme ça qu’il va t’identifier comme étant la bonne personne pour l’aider.
  • Au stade 4,  il hésite. Il ne sait pas si ce que tu fais c’est bien ce dont il a besoin, donc tu vas lui prouver que oui ! Par exemple ici : et bien justement des exemples de dialogues, façon jeux de rôles, pour préserver la communication avec son ado (et ne lésine pas sur la qualité de tes conseils, tu es en train de donner un avant-goût de ton travail)
  • Au stade 5 par exemple, le parent qui a déjà compris d’où vient vraiment le problème, quelle est la solution, qui te connaît et qui connaît ton travail : tu l’invites à un webinaire/atelier/hangout ou autre live où tu donnes de supers conseils concrets sur le thème comment gérer la relation frère/sœur ou préserver la communication avec son ado, si tu t’y prends bien il va s’inscrire à ton atelier après parce que tout le travail de vente a été fait avant. Le mieux c’est que ce n’est jamais de ton travail que tu as parlé à ton client/prospect/abonné, mais de lui-même.

Alors oui bien sûr, réussir son content marketing, ça implique de se passionner pour ses clients. Scoop !

[clickToTweet tweet= »‘ Le content marketing, ça implique de se passionner pour ses clients ‘ #etoui » quote= »‘ Le content marketing, ça implique de se passionner pour ses clients ‘ #etoui »]

Certes vendre, produire du contenu tout ça c’est génial mais comme je le disais pour conclure mon intervention à Meet Your Goal : le vrai vendeur est un idéaliste, est un artiste (Alfred Fuller).

 » Le vrai vendeur est un idéaliste, est un artiste « 

– Alfred Fuller.

Un idéaliste parce que c’est pour changer le monde qu’il fait tout ça.

Un artiste parce qu’il assume sa responsabilité : amener son client à revenir sur ses idées préconçues, pour qu’il puisse progresser.

Content marketing forever :-) La stratégie de contenu est un travail d’orfèvre, pour l’entrepreneur passionné par ses clients !

Est-ce que c’est toi ? Oui ? Super, pour affiner ton positionnement, mieux cibler tes clients, impacter tes ventes tu peux :

> demander un accompagnement premium. Toi et moi sur ton étape d’après : de l’élaboration de ta stratégie de contenu à sa mise en place dans le détail, je suis avec toi pas à pas!

> te former pour réussir ton content marketing avec mes supers formations : Techniques, exemples, conseils, groupe privé… un accès à tous mes outils pour construire des séquences d’articles et de mails qui te permettent de faire passer le bon message, te démarquer complètement de la concurrence, mieux cibler tes clients, développer ton réseau et bien sûr, vendre mieux !

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Author Details

Je m’appelle Selma Païva. Je suis l’auteure du livre “Internet est une table pour deux, le marketing autrement”. Et le storytelling est mon super pouvoir :-)

Je forme + accompagne les entrepreneurs à passer un nouveau cap dans leur storytelling & positionnement sur selmapaiva.com. Pour une identité plus marquée. Un message clarifié. Des clients mieux ciblés. Une offre valorisée.

Commence par le programme Storytelling Maestria = méthodes & principes de storytelling pratico-pratique pour du contenu qui fait passer ta personnalité. Des mails qui créent une vraie proximité avec tes abonnés. Des posts qui créent des émotions, de la relation, des conversions.